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Un peu d'histoire !

 

Le tennis de table est un des sports les plus populaires du monde; plus de dix millions de joueurs participent à des tournois chaque année. Le nombre de pratiquants est estimé à vingt-deux millions dans le monde, ce qui placerait le tennis de table au 6e rang mondial.

Sport olympique depuis 1988,  il en existe plusieurs dénominations à travers le monde : ping pang qiu en Chine et à Taïwan, ou takky au Japon. Plusieurs hypothèses sont énoncées au sujet de l'étymologie du terme ping-pong. Néanmoins, l'explication la plus probable de ce mot composé serait une onomatopée dérivée du son de la balle apparue en 1884 en Extrême-Orient, de « ping », bruit du choc de la balle contre la raquette, et « pong », bruit du rebond sur la table.

L'histoire de ce sport est marquée par une série d'évolutions techniques (nature des revêtements de raquettes, introduction puis interdiction d'usage de la colle rapide) qui ont conduit à des innovations dans le style de jeu (utilisation de la « prise porte plume » par les Hongrois puis les Asiatiques) et dans les tactiques employées au plus haut niveau comme l'apparition du top spin à la fin des années 1980.

Le nombre de pratiquants dans le monde est estimé à plus de 260 millions dont 33 millions de licenciés (10 millions en Chine, 160 000 en France dont 8 000 dans notre département des Yvelines).

Le tennis de table trouve ses origines dans l'Angleterre de la fin du xixe siècle. L'histoire la plus répandue sur la création du tennis de table est qu'au cours d'un diner, des notables de la société victorienne discutant de tennis ont voulu montrer quelques schémas de jeu sur la table. Ils se sont alors servis d'un bouchon de champagne en guise de balle, des boîtes de cigare pour les raquettes et des livres pour le filet.

Sa popularité croissante incite des fabricants de jeux à vendre des équipements. En 1890, l'Anglais David Foster introduit le premier jeu de tennis sur une table, suivi par Jacques Gossima en 1891. Les premiers championnats nationaux sont organisés en Hongrie en 1897. D'après d'autres sources, ce serait l'Anglais John Jaques qui en 1901 invente le Ping Pong, ce qui conduit son entreprise familiale à produire des équipements. Ce nouveau jeu est appelé à l'époque gossima.

En 1901, James Gibb, un Anglais passionné par ce jeu, rapporte d'un voyage aux États-Unis une balle en celluloïd, plus légère que les balles en caoutchouc utilisées précédemment. En 1902, E.C. Gould, autre Britannique, introduit pour la première fois des raquettes recouvertes de caoutchouc et de picots caoutchoutés. Un magazine consacré au tennis de table parait brièvement en 1902.

Avec la popularité grandissante du tennis de table, de nombreux tournois sont organisés. Les premiers matchs publics se disputent au Queen's Hall de Londres et un championnat du monde officiel a lieu en 1902, la même année que la création de l'English Table Tennis, la fédération britannique de tennis de table. La discipline connaît à ce moment une montée de sa popularité en Allemagne, les premiers Championnats d'Europe ont lieu en 1907. Mais les activités sportives passent au second plan durant la Première Guerre mondiale.

Le tennis de table est dominé par les pays de l'est de l'Europe dans les années 1930, en particulier les Hongrois avec des joueurs comme Victor Barna ou Miklos Szabados, puis par les Japonais dans les années 1950, ce qui s'est concrétisé par leur domination lors des Championnat du monde par équipes de tennis de table entre 1954 et 1959.

Les Japonais innovent en introduisant la mousse, qui permet des effets jusque là inédits avec les raquettes classiques. La suprématie chinoise commence dans les années 1960, seulement interrompue par les Hongrois comme Tibor Klampar en 1979 et surtout les Suédois dans les années 1990 avec Jan-Ove Waldner et Jörgen Persson en particulier. Chez les femmes, la roumaine Angelica Rozeanu domine la spécialité en remportant six titres consécutifs entre 1950 et 1955, record inégalé à ce jour.

 

Entre 1952 et 1957, les Japonais fournissent plusieurs champions du monde dont le premier est Hiroji Sato, et réalisent même le podium parfait en 1956 à Tokyo. Les années 1960 voient apparaitre une première vague de champions chinois dont Zhuang Zedong, triple champion du monde en 1961, 1963 et 1965, impliqué dans la diplomatie du ping-pong qui a contribué à l'amélioration des relations sino-américaines à cette période.

  

En 1977, une évolution importante se produit, avec l'utilisation pour la première fois lors des championnats du monde de Birmingham du service lancé, appelé d'ailleurs « service chinois » : le service devient un élément tactique essentiel alors qu'il n'est auparavant le plus souvent qu'une mise en jeu.

À cette période se produit aussi la révolution de la colle : les Yougoslaves et les Hongrois commencent à utiliser de la colle avec solvants pour les revêtements appelée « colle rapide », ce qui procure une vitesse plus importante à la balle et raccourcit la durée des échanges. Par la suite les Hongrois dominent la discipline, avec István Jonyer qui introduit la technique du top spin, et Tibor Klampár qui est parmi les premiers à utiliser la colle rapide. Ce type de colle est interdit en 2008, à cause des effets nocifs des solvants. L'histoire du tennis de table peut être vue comme une succession d'avancées techniques (apparition du top spin, améliorations du matériel, méthodes d'entraînements, etc.) et de réajustements des règlements (passage aux sets de 11 points, augmentation de la taille de la balle, interdiction de la colle, etc.)

Evolution des règlements

Aux championnats du monde de 1936 à Prague, deux joueurs de style défensif mettent deux heures et quart pour jouer un seul échange, et une partie jouée par un Français, Michel Haguenauer, contre le Roumain Marin Goldberger a duré plus de sept heures et demie ! C'est devenu impossible à présent avec la règle d'accélération, instituée en 1948.

En 2000, la balle est passée de 38 à 40 millimètres de diamètre. L'intérêt de cette modification est de ralentir la balle et de rendre les échanges plus faciles à suivre.

 

En 2001, le nombre de points nécessaires pour remporter une manche est passé de 21 points à 11 points. Il est toujours nécessaire d'avoir deux points d'avance pour gagner la manche, mais le service change de côté tous les deux points au lieu de cinq auparavant. Au niveau national, trois manches deviennent nécessaires pour gagner le match contre deux manches en vingt-et-un points jusqu'alors. Au niveau international, quatre manches deviennent nécessaires au lieu de trois en vingt-et-un points jusqu'alors. Cette modification permet de rendre tous les points importants, même les premiers, ce qui rend le jeu plus attrayant à suivre. Elle rend également l'issue des matchs un peu plus incertaine, puisque cela laisse moins de temps pour entrer dans chaque set et que chaque point perdu peut s'avérer important.

En 2003, les règles du service sont complétées par l'interdiction de masquer la balle pendant le service, le bras qui lance la balle devant ainsi être complètement enlevé. Auparavant il était en effet possible de masquer la balle et son impact avec la raquette avec le bras ne tenant pas la raquette. Il est alors difficile pour un spectateur non averti de comprendre pourquoi le relanceur n'arrive même pas à remettre le service sur la table. L'intérêt de cette modification est donc de rendre les services plus clairs, y compris pour les spectateurs, et de favoriser un jeu basé sur des échanges plutôt que sur une bonne maîtrise de services surprenants.

Depuis septembre 2008, la colle avec solvants organiques volatils (SOV) est interdite. La liste des revêtements autorisés a également été revue : en particulier certains picots longs ne sont plus homologués.

Source : Wikipédia


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